Le corps médical reconnait que le stress ou l’angoisse influent sur les maladies de la peau, telle la dermatite atopique, le psoriasis, l’eczéma, du fait de leur action sur l’immunité.
Le psoriasis n’est pas que la manifestation cutanée d’un mal être, c’est avant tout une maladie cutanée, due à des anomalies de l’immunité sur un terrain génétique particulier. Cependant, le stress peut être un facteur révélateur du psoriasis, ou à l’origine des poussées, il peut entretenir sa chronicité voire l’aggraver.
L’eczéma est une maladie éprouvante psychologiquement, elle toucherait 2,5 millions de français. Elle peut limiter leurs activités sociales, professionnelle ou de loisir du fait du regard extérieur mais également des démangeaisons qui peuvent être très pénibles à vivre. L’eczéma que le psoriasis ont un retentissement important sur les aspects psychiques, physiques, sexuels, professionnels, sociaux.
La prise en compte des facteurs psychiques et des émotions dans l’apparition et le développement de ces maladies reste minoré par le corps medical. Or le système nerveux et le cerveau ont des interactions avec la peau. Le Pr Laurent Misery, dans son ouvrage « Votre peau a des choses à vous dire »[1], attestent de cette liaison entre vie psychique et vie corporelle. Organe de communication, la peau est révélatrice de conflits profonds, d’un mal-être et d’ angoisses.
Une difficulté à exprimer des émotions, un poids mental répétitif ( expression d'une charge mentale) peut contribuer au développement d’une somatisation, expression corporelle d’une souffrance psychique. Empêchée dans sa parole, l’émotion, le trop plein retenu, refoulé, dénié prend la voie du corps. L’évitement de la reconnaissance d’une souffrance conduit à un déplacement et une irruption de maux corporels.
Un eczéma, un psoriasis peuvent ainsi apparaitre suite à une très forte colère contenue, une culpabilité inconsciente, un deuil, un évènement traumatisant et ce dès l’enfance. La dépression, l’anxiété, le stress ou tout autres émotions négatives ( jalousie, envie, rancœur, peur, colère) peuvent favoriser la manifestation de troubles cutanés, comme les démangeaisons, les brulures, les picotements et les douleurs. Ce « ça me démange » ou « ça m’irrite », « ça pique » est souvent lié à l’intime de chacun, à une angoisse profonde, laquelle ne trouve d’issue qu’à travers les pores de la peau en la meurtrissant, en l’agressant. Le traitement superficiel de la peau avec les onguents (Cortisone) soulage temporairement et les poussées reviennent, par vagues, agresser de l’intérieur. Il n’est point obligé de se résigner à subir ces blessures, d’accepter l’aveuglement face à ce processus destructeur. En psychanalyse ou en psychothérapie, le patient est invité à associer librement ses pensées sur ses maux corporels et mettre à jour les signifiants liés pour que se produise un apaisement. Pour celui qui aspire à un mieux-être, dire sa souffrance, en découvrir l’origine et les significations, c’est s’engager sur le chemin de la guérison.
Vous souhaitez soigner l’eczéma, le psoriasis à Paris, vous pouvez prendre contact avec un psychothérapeute au 06 45 94 38 35
Comment sauver sa peau à Paris 9 ?
[1] Misery, L. Votre peau a des choses à vous dire. Larousse, Paris, 2019.